Droit de réponse tarification des engagements sur les épreuves sur route

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Droit de réponse tarification des engagements sur les épreuves sur route
10.12.2018


COMMUNIQUE
 
Droit de réponse
Tarification des engagements sur les épreuves route


Montigny-le-Bretonneux, le lundi 10 décembre 2018


 
La Fédération Française de Cyclisme souhaite réagir et apporter des précisions suite à la parution d’une pétition concernant la tarification 2019 des engagements sur les épreuves de Cyclisme sur route.
 
Ces dernières années, la FFC a connu une situation financière délicate faisant peser un risque sur la continuité d’exploitation de l’institution. Un plan d’économies drastique a été initié avec une grande détermination au début du mandat du Président Michel Callot. Ce plan a également nécessité une nouvelle organisation de la Fédération afin de lui permettre de retrouver un modèle financier plus sain. Un travail qui a porté ses fruits avec un budget revenu à l’équilibre.
 
Pour que cet effort permette une transformation durable de la FFC, il a été décidé une hausse de la tarification des droits d’engagement.
 
Plusieurs objectifs recherchés à travers cette hausse :


- Constituer des fonds propres positifs afin d’assurer une stabilité financière pérenne de la FFC;


- Activer un plan de modernisation numérique, essentiel, qui se traduira par des effets concrets pour tous les échelons de la pyramide fédérale. A titre d’exemple, la digitalisation de la licence qui permettra à nos structures d’éviter la manipulation de liasses documentaires, traitées actuellement par les clubs. D’autres mesures et outils seront annoncés prochainement;


- Se donner les moyens d’activer une réelle politique marketing afin d’élargir le développement de la FFC, d’intéresser à nos actions davantage d’acteurs publics et privés pour notre rayonnement sur le territoire.


Par ailleurs, le choix d’appliquer cet effort sur les droits d’engagement poursuit une logique de modification du modèle historique de financement de la FFC et de ses comités régionaux, largement assis sur des produits issus des organisations. Un système qui est aujourd’hui à bout de souffle et inadapté aux problématiques actuelles et à l’évolution de nos activités.

C’est pourquoi il devient important de laisser une marge de liberté aux organisateurs. Cette pratique a d’ailleurs déjà fait ses preuves dans certaines de nos disciplines qui se sont développées de façon considérable ces dernières années. Une évolution naturelle qui sera de nature à stimuler l’organisation de courses cyclistes.


Les compétiteurs profiteront à terme de cette réforme puisqu’elle permettra de renforcer le nombre d’épreuves de proximité et leur épargnera des déplacements coûteux.